- Vin'$ a écrit:
- nan t juste dans le ccaca avec les tricheur qoi ^^
Arréte un peu avec ces accusations à la con, Putain mais les admins sont pas censés viré ce genre de message idiot.
Vin'$ tu connais les libertées individuelles?
Ben je t'explique car à ton age je sais pas si t'as la culture générale qu'il faut en fait les libertées individuelles c'est que tu as le droit de penser ce que tu veux et de dire ce que tu veux tant que tu ne fais pas de calomnies.
Ah oui il faut peut être que je t'explique le sens du mot "calomnie"?
Bon pour t'expliquer cela un peu du Barbier de Séville.
«La calomnie, monsieur! J'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablés. D'abord un bruit léger, rasant le sol comme l'hirondelle avant l'orage, murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, vous le glisse en l'oreille adroitement. Le mal est fait; il germe, il rampe, il chemine, et, de bouche en bouche il va le diable; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue d'oeil. Elle s'élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait?».
Ou encore Victor Hugo Extrait de Toute la lyre, Tome I.
« Braves gens, prenez garde aux choses que vous dites.
Tout peut sortir d'un mot qu'en passant vous perdîtes.
Tout, la haine et le deuil! Et ne m'objectez pas
Que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas.
Écoutez bien ceci :
Tête-à-tête, en pantoufle,
Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle,
Vous dites à l'oreille au plus mystérieux
De vos amis de coeur, ou, si vous l'aimez mieux,
Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire,
Dans le fond d'une cave à trente pieds sous terre,
Un mot désagréable à quelque individu.
Ce mot que vous croyez qu'on n'a pas entendu,
Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre,
Court à peine lâché, part, bondit, sort de l'ombre;
Tenez, il est dehors! il connaît son chemin;
Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main,
De bons souliers ferrés, un passeport en règle;
Au besoin, il prendrait des ailes comme l'aigle!
Il vous échappe, il fuit, rien ne l'arrêtera;
Il suit le quai, franchit la place, et caetera,
Passe l'eau sans bateau dans la saison des crues,
Et va, tout à travers un dédale de rues,
Droit chez le citoyen dont vous avez parlé.
Il sait le numéro, l'étage; il a la clé,
Il monte l'escalier, ouvre la porte, passe,
Entre, arrive, et, railleur, regardant l'homme en face,
Dit: – Me voilà! je sors de la bouche d'un tel. –
Et c'est fait. Vous avez un ennemi morte».